Invitation à tous et toutes!
Le groupe Facebook des étudiants
Le groupe Facebook des étudiants vous communiques des nouvelles et des potins…
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Portes Ouvertes le 22 et 23 Juin 2013
Workshop International Liège-Urbino-Porto
Depuis le 15 et jusqu’au 29 avril, se tient à l’Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc un workshop international sur la problématique du doublage et du rentoilage des peintures.
Outre nos étudiants de masters, nous accueillons pendant cette session 6 étudiantes de l’Université de Porto et deux de leurs Professeurs, Ana Cudell et Maria Aguir; 9 étudiants d’Urbino et deux de leurs professeurs, Paolo Roma et Antonio Iaccarino. Nous rejoindrons également, durant ces deux semaines, Hilkka Hiiop de l’Université de Tallin (Estonie), Matteo Rossi Doria de Rome et (sous réserve) Jos Van Hoch de Maastricht. Nous avons également lancé une invitation aux étudiants de la Cambre et aux stagiaires de l’IRPA. Les ateliers seront installés dans la salle capitulaire et en face de celle-ci, dans l’ancien bar des officiers.
Quelques clichés des premières journées:
21 Mars: Journée portes ouvertes
A vos agendas!
Le 21 mars prochain, c’est le printemps, et on croise les doigts pour que notre campus ressemble au printemps dernier, soit… à ceci:
Mais c’est aussi la date retenue pour les « portes ouvertes » de la section conservation-restauration. Venez nous visiter, rencontrer les étudiants, suivre les cours d’ateliers… vous pré-inscrire! N »hésitez pas:
WE WANT YOU!!!
A demain?
Erasmus en CROA
La CROA initie et conduit un programme d’Etude Intensif sur l’étude des techniques de consolidation des supports toile (première partie 2012-2013)
Depuis plusieurs décennies, nombre de praticiens en conservation – restauration ont pu constater de profondes modifications dans les pratiques d’atelier. L’usage de résines synthétiques, après une entrée discrète fin des années 60, s’est répandu de manière fulgurante dans presque tous les ateliers et centres de formations. Corrélativement à ces innovations, les procédés dits traditionnels semblent, dans certains cas, avoir montré leurs limites notamment à l’égard du traitement des œuvres contemporaines. Ce fait, combiné à certaines expériences négatives, à certaines évaluations erronées des risques ont progressivement conduit les opérateurs restaurateurs à écarter, voire rejeter les méthodes traditionnelles de traitement ne considérant même plus ces dernières comme autant d’alternatives aux nouvelles techniques. Il faut sans doute nuancer cette assertion car de nombreuses différences de comportement existent selon les régions, les ateliers, les centres de formation.
Les praticiens utilisant les techniques traditionnelles et contemporaines tantôt par pertinence, tantôt par expérience sont en droit de questionner et de passer au crible les discours soutenus par les défendeurs de l’une ou de l’autre courant. Une chose est cependant certaine c’est que faute d’êtres pratiquées et faute d’être enseignées, les techniques traditionnelles risquent de devenir inopérantes dans les meilleurs des cas et dangereuses dans le reste des cas.
Objectifs du programme intensif:
Ce projet, financé par la Commission européenne à travers l’agence Erasmus, a pour but de mettre en perspective les résultats critiques, analytiques et scientifiques de différentes méthodes de traitement des supports par doublage ou rentoilage au travers d’une approche : Pluridisciplinaire, de créer le dialogue et les interactions entre les multiples acteurs et intervenants. En outre, une approche pluriculturelle est primordiale, car c’est presque là aussi et presque surtout que réside la richesse plurielle. C’est là que se créer la rencontre entre restaurateurs de différentes écoles et le partage des traditions nationales ou régionales.
Le but est enfin de développer de nouvelles occasions en proposant aux étudiants de master des différentes universités participantes (St Luc, Urbino et Porto), une multitude d’approches critiques et techniques qu’ils ne pourraient appréhender ni seuls ni au cours d’un cursus classique.
Durant la seconde quinzaine d’avril, 11 étudiantes et deux professeurs italiens (Urbino), 6 étudiantes et deux professeurs portugaises (Porto) issues de notre réseau international collaboreront avec étudiants et professeurs de St Luc Liège sur cette thématique, chacun riche de son expérience locale ou nationale.
Cette expérience se poursuivra durant l’année académique prochaine 2013-2014, à Porto, pour les examens, les analyses et conclusions scientifiques avant diffusion des résultats.
Les 2e et 3e BAC au TEFAF (Maastricht)
Comment approcher le monde de l’art, sa richesse, sa complexité, mieux qu’au TEFAF de Maastricht? La plus grande, la plus belle foire des Antiquaires au monde -250 exposants, les galeristes les plus connus y exposent leurs trésors dans un décor somptueux. Nous y étions!
Des oeuvres à couper le souffle, et à poser, en cas de dommage, bien des problèmes de restauration!
(Hakuko Ono, 1915-1996)
exercer l’oeil au détail de la perfection…
(Jan Jansz de Heem)
et s’apercevoir qu’une oeuvre d’art peut prendre des formes très différentes
(Jeff Koons)
(Gerard Seschamps, Ice cream escrime, 1961)
… Non, nous n’avons pas laissé nos sous-vêtements ;0)
Les exigences de la Formation
« Le Conservateur-Restaurateur est un professionnel qui dispose de la formation, des connaissances et aptitudes, de l’expérience et des facultés de compréhension, pour poser des actes dans le but de préserver les biens culturels pour le futur. » (ECCO, European Confederation of Conservators Organisation, code de déontologie, 2003 ).
La formation en conservation-restauration de l’ESA Saint-Luc est une formation de type long, définie et réglementée au niveau européen. Depuis 2003, plusieurs lignes directrices ont été publiées par des organismes internationaux : ECCO European Confederation of Conservators Organisation, mais aussi ENCORE (European Network for Conservation-Restoration Education). Depuis 2004, ces textes énumérant les compétences requises ont constitué le fil conducteur de l’élaboration de notre cursus, en phase avec le projet pédagogique de l’ESA. Depuis 2011, notre formation fait partie d’ENCORE (European Network for Conservation-Restoration Education), et la prochaine assemblé générale de cette organisation internationale se tiendra en nos murs à l’automne prochain.
Visite à l’IRPA
Un peu d’histoire
L’Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc de Liège (Belgique) a été fondée en 1839. A l’origine, l’établissement appartient aux Frères des Ecoles Chrétiennes. Leur enseignement perpétue depuis le 17e siècle le projet de Jean-Baptiste de La Salle, orienté vers l’éducation et la formation pratique des enfants d’artisans. De cette origine lointaine, l’école a conservé une approche résolument humaniste et sociale. L’enseignement est centré sur le développement personnel de l’étudiant.
Section Conservation-Restauration d’oeuvre d’art – D’où venons-nous ?
- 1992 : naissance de la section Conservation d’objets d’art au sein de l’Institut supérieur des Beaux-Arts Saint-Luc ; section de type court, deux orientations : céramique et peinture.
- 2001 : dans la droite ligne de l’évolution de la profession et des recommandations européennes, passage de la section à l’enseignement de type long : deux années de candidatures suivies de deux licences.
- 2003 : insertion dans le « processus de Bologne », qui réorganise l’ensemble des études supérieures en Europe, établit des équivalences et permet la reconnaissance internationale des diplômes: la formation comprend désormais trois années de baccalauréat (diplôme : bac de transition), et ouvrira à terme un master I et un master II.
- Depuis 2007 : La section conservation a organisé progressivement les trois finalités du master II : finalité didactique, finalité spécialisée, finalité approfondie (en collaboration avec l’Ulg).
- Depuis 2007, le master approfondi ouvre la porte à une formation doctorale, au sein de l’Ecole Doctorale n°20